Mes bonnes adresses à Reims : Louise, crêperie boudoir

Chez Louise, c'est une adresse rémoise sans prétention pour déguster des crêpes et gaufres gourmandes dans un esprit boudoir. J'adore la décoration très girly et cosy à l'étage, on se sent vraiment bien dans ces fauteuils prune et rose et on a envie d'y passer l'après-midi. Au rez de chaussée, la petite salle est décorée dans un esprit maison de famille, très sympa aussi.

Dans l'assiette, rien de très innovant mais un large choix de crêpes et gaufres gourmandes, aussi bien salées que sucrées à déguster avec un bol de cidre pour le déjeuner ou un bon chocolat chaud pour le goûter. Service très efficace, rapide et agréable, parfait pour un déjeuner rapide.

Pour résumer :
On y va avec qui ? Avec ses meilleures amies pour le déjeuner ou le goûter
Combien ça coûte ? Entre 7 et 9 euros la crêpe salée
Verdict ? Bon.

Louise, 15 Rue Marx Dormoy, 51100 Reims

Tel: 03 26 78 00 61

A la découverte de Reims : la Maison Fossier

Je poursuis l’objectif que je me suis fixé de vous faire découvrir Reims en vous emmenant aujourd’hui, visiter une boutique gourmande, toute rose et girly à souhait : la  boutique Fossier du cours Langlet. Si le nom de ce biscuitier ne vous dit rien, vous connaissez forcément son produit phare : les biscuits roses. En effet, les biscuits roses ont en quelques années trouvé une place de choix dans les placards des foodistas. Grâce aux blogs culinaires, ils sont en effet passés de curiosité régionale à biscuits indispensables pour réaliser de délicieux desserts tout rose. En effet, qui n’a jamais réalisé un tiramisu aux fruits rouges et biscuits roses de Reims ?

Le biscuit rose de Reims a plus de 300 ans. D’après le site de la marque, il est né dans les années 1690. Je cite : « A cette époque, des boulangers champenois soucieux d'utiliser la chaleur de leur four après le défournage du pain, eurent l’idée de créer une pâte spéciale qui, après avoir subi une première cuisson, était laissée dans le four à pain où elle finissait de sécher. D’où le mot BIS-CUIT, c'est-à-dire cuit deux fois. A l’origine, le gâteau était blanc. On voulut aromatiser la pâte à la vanille. Pour ce faire, on devait écraser la gousse au mortier avec du sucre pour en extraire la substance aromatique sous forme de petites particules de couleur presque noire. Mélangées à la pâte d’un blanc éclatant, ces particules de vanille tachetaient le gâteau fini. On eut alors l’idée de masquer cette pigmentation avec un peu de colorant rouge, en fait du carmin. Et voilà comment naquit le ravissant biscuit rose de Reims ! ».

Plus ancienne biscuiterie de France, la Maison Fossier fondée en 1756 est dorénavant la seule à produire ces fameux biscuits alors qu’on recensait encore 15 biscuiteries à Reims dans les années 1950. La recette reste inchangée tout comme sa méthode de fabrication, qui conserve la double cuisson pratiquée à l’origine.

Outre ces fameux biscuits roses qu’il est d’ailleurs usage de déguster trempés dans du Champagne, la Maison Fossier propose entre autres des croquignoles, macarons (pas les parisiens, bien évidemment !), rochers et feuilletés. Elle a également remis au goût du jour le fameux pain d’épices de Reims et propose d’autres gâteaux moelleux comme des nonettes, des madeleines, mini-cakes, fondants aux amandes, etc.

Bref, vous l’aurez compris, la boutique Fossier est une étape incontournable pour tous les gourmands qui visitent Reims. Fleuron du patrimoine gourmand de la ville, la Maison Fossier perpétue la tradition de la biscuiterie rémoise, tout en proposant de nouveaux biscuits et gâteaux aux saveurs d’aujourd’hui. Personnellement, je suis fan des madeleines aux biscuits roses de Reims et pour la pâtisserie, je vous conseille la poudre de biscuits roses de Reims pour réaliser des crumbles par exemple et les mini-biscuits roses de Reims pour des tiramisu en format individuels.

  
Magasin Fossier Reims Cathédrale
25 cours Jean-Baptiste Langlet , 51100 Reims

A la découverte de Reims : le Palais du Tau

Depuis 2 ans et demi, j’ai quitté Paris pour retourner vivre en Province dans ma ville natale, Reims. Alors qu’à travers ce blog, j’essaie de partager mes coups de cœur et mes bonnes adresses en France comme ailleurs (vous pouvez d’ailleurs retrouver tous mes cityguides ici), j’y ai très peu, voire pas du tout, parlé de Reims. J’ai décidé de réparer cet oubli en vous proposant une nouvelle rubrique pour vous faire découvrir ma ville. Même si ceux-ci contribuent fortement à sa notoriété, Reims ne se limite pas au Champagne et à sa cathédrale. C’est une ville avec une histoire très riche mais qui a su se renouveler ces dernières années tout en mettant en valeur son patrimoine.

Pour ce premier poste « A la découverte de Reims », j’ai décidé de vous présenter le Palais du Tau. Édifice jouxtant la Cathédrale de Reims, il fut le lieu de résidence des archevêques de la ville mais également résidence royale lors des sacres des rois de France. Gravement endommagé lors des deux premières guerres mondiales, le palais du Tau fut restauré à partir des années 1950 et abrite depuis 1972 un musée lié à la Cathédrale et aux sacres des rois de France. Il est inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1991.

Le palais du Tau offre une double découverte : tout en visitant un monument historique indissociable de l’histoire de notre pays car, rappelons-le, 35 rois de France furent sacrés à Reims, on peut admirer la richesse du musée de l’Œuvre de la Cathédrale  qui présente d’importants éléments sculptés et tapisseries provenant de la Cathédrale Notre-Dame, sans oublier son fameux trésor. Le trésor est exposé dans deux pièces situées entre la salle du Tau et la chapelle palatine haute. Il est constitué d'objets provenant de la cathédrale et d'objets utilisés pendant la cérémonie du sacre parmi lesquels le reliquaire de la sainte Ampoule, le calice du Sacre, et le talisman de Charlemagne (bijou du IXe siècle en or, émeraudes, grenats, perles et saphirs contenant une épine de la Vraie Croix).

J’avais visité ce musée lorsque j’étais enfant avec mes parents et me souviens de l’émerveillement ressenti devant le trésor de la Cathédrale et tous les objets liés au sacre des rois.  A 30 ans passés, cet émerveillement était toujours présent lors de ma récente visite du musée, complété par un intérêt accru pour l’histoire, parfois tragique, de la Cathédrale et une certaine fascination pour certaines des sculptures présentées. La visite est assez didactique avec deux vidéos très intéressantes, une sur l’évolution de la Cathédrale et l’autre sur le déroulement des sacres royaux.

Si le temps le permet, arrêtez-vous prendre un verre ou grignoter un morceau au restaurant du musée dont la terrasse installée dans la cour du Palais vous offre une très jolie vue sur la Cathédrale.